Ce projet concerne la rénovation énergétique et architecturale du 152 Wagram, ancien hôtel particulier transformé en un bâtiment à usage mixte (bureau/logement) situé dans le quartier dit de la plaine Monceau à Paris.
Les travaux intègrent également une extension de l'immeuble haussmannien existant avec une surélévation composée de 4 étages supplémentaires au dernier niveau. Elle a été réalisée en ossature bois et métallique avec une isolation entre les montants complétée par un doublage intérieur. En parallèle, le nouveau bâtiment se caractérise par sa volonté de valoriser le caractère patrimonial du bâtiment en s'inspirant de la façade datant de 1886 tout en proposant "une superposition de cadres et de percements décalés qui revisitent le langage de l’architecture classique" (Source Biecher Architectes). La teinte monochrome de la façade confère également au bâtiment une forte empreinte architecturale. Les murs extérieurs en pierres ont été isolés par l'intérieur avec 10 cm d'isolant non spécifié. En parallèle, les toitures terrasses existantes ont été rénovées et isolées. Afin d’éviter les pertes thermiques, une partie des planchers bas en bétona également été isolée. Enfin, les nouvelles fenêtres sont en double vitrage montées sur des châssis en bois. Certaines menuiseries extérieures sont prévues pour permettre une ventilation naturelle nocturne des bureaux. Elles sont toutes équipées de protections solaires extérieures Côté équipement, le bâtiment est désormais raccordé au réseau de chaleur de la ville de Paris via des sous-stations. L'émission est assurée principalement par des radiateurs munis de robinets thermostatiques. Un système de ventilation mécanique simple flux a été installée afin d'assurer le bon renouvellement de l'air intérieur. Une CTA adiabatique est prévue en complément pour assurer le confort thermique d’été en période de canicule. Au final le bouquet proposé a permis de réduire les consommations énergétiques d'un facteur 2,3 et les émissions de GES d'un facteur 2,2. Cette fiche présente les solutions techniques retenues par le Maître d'Ouvrage |

- Maître d'ouvrageMGEN - SCI Philgen3, Square Max Hymans 75015 Paris
- ArchitecteBiecher architectes20 Rue du 4 septembre Paris 7500201 49 29 69 39
- Bureau d'études thermiquesOteis140 Boulevard Malesherbes 75017 Pariscontact@oteis.fr01 56 69 19 40
- Assistance à Maîtrise d'OuvrageOasiis14 rue crespin du gast 75011 Parisoasiis@oasiis.fr01 42 01 00 79
- CertificateurCertivéa4, avenue du Recteur Poincaré 75016 Paris







Le confort d'été est caractérisé par la Température Intérieure Conventionnelle (Tic) du projet et celle de la réglementation en vigueur :
La prise en compte de l'orientation des baies, leurs tailles et leurs protections, l'exposition du bâtiment (vent, soleil), l'organisation des espaces intérieurs, la couleur et la nature du revêtement des parois sont autant de leviers à actionner en phase conception.
Par ailleurs, la réduction des apports internes (occupants, bureautique, ECS, éclairage,..) associée à une optimisation des scénarios d’occupation et d’utilisation des équipements permet également d’améliorer le confort d’été.
Ce bâtiment se caractérise par une inertie thermique moyenne, une isolation performante de l’enveloppe (Ubat : 0,63 W/(m².K)).
Au-delà des solutions techniques mises en œuvre, la prise en compte des besoins, la co-conception et le comportement des usagers et des professionnels sont des leviers indispensables à la réussite des actions en faveur d’une amélioration du confort d’été.
Enfin, au niveau de la parcelle, la végétalisation, la nature et la couleur des revêtements des sols impactent également la perception du confort d'été.


Protection solaire : Volet Battant
Surface vitrée : 21.75 % de la Shab
en kgCO2/m².SdP.an
Patrimoine
L’hôtel particulier était au moment de son achèvement en 1892 l’habitation familiale de son architecte, Prosper Bobin (1844 – 1923). Vendu par les filles de l’architecte en 1925, il accueille l’école du Génie Civil jusqu’à son acquisition en 1966 par la MGEN, qui y établit un hôpital de jour psychiatrique, sur les plans des architectes Cathelain et Villette. L'établissement ferma ses portes vers 2015.
En 1966, le rez-de-chaussée est agrandi sur la totalité de la cour pour recevoir des locaux de consultation médicale éclairés par des skydomes ; la façade sur l’avenue n’ayant jamais été modifiée depuis sa construction.
(Source: Biecher Architecte)