Ce projet concerne la rénovation basse consommation en site occupé d'une maison construite au milieu des années 1950/1960 acheté en 2012.
Le maître d'ouvrage a pour objectifs de posséder une maison plus respectueuse de l'environnement et de faire des économies d'énergie et financières. Le fait d''améliorer le confort du logement arrive dans un second temps devant la volonté de faciliter la revente de son bien ou de valoriser son patrimoine Il a été accompagné par une plateforme de la rénovation locale dans le cadre de la démarche DOREMI et a utilisé les solutions techniques de références pour déterminer le bouquet de travaux adapté à son projet. Le bâtiment se caractérise par sa forme compacte desservant deux niveaux dotée d'une surface habitable de 152m² . Sa structure est en béton banché en rez de chaussée et en agglomérés et briques à l'étage sans isolation, à l'exception du mur mitoyen du rez de chaussée isolé avec 8 cm de laine de coton. Les travaux de rénovation énergétique ont consisté à améliorer la qualité thermique de l'enveloppe en isolant principalement les murs par l'extérieur avec 20 cm de laine de bois. En parallèle, l'isolation de la toiture sous combles a été refaite par soufflage de 30 cm de ouate de cellulose. Enfin, la dalle donnant sur le sous-sol a bénéficié d'une isolation performante. Les menuiseries existantes ont été remplacées par de nouveaux châssis en bois à double vitrage. Côté équipement, le chauffage et la production d'ECS sont désormais assurés par une nouvelle chaudière gaz à condensation associée aux radiateurs existants munis de robinets thermostatiques. Par ailleurs, une ventilation double flux permet le renouvellement de l'air dans la maison et assure une bonne qualité de l'air intérieur. Cette fiche présente les solutions techniques et économiques retenues par le maître d'ouvrage. A noter que la participation du maître d'ouvrage dans les travaux (auto rénovation) a permis de réaliser cette rénovation avec un budget contraint. |

- PartenaireRégion Auvergne-Rhône-Alpes
- PartenaireDirection Régionale de l'ADEME Auvergne-Rhône-Alpes






Ballon de 150 litres sur-isolé

La prise en compte de l'orientation des baies, leurs tailles et leurs protections, l'exposition du bâtiment (vent, soleil), l'organisation des espaces intérieurs, la couleur et la nature du revêtement des parois sont autant de leviers à actionner en phase conception.
Par ailleurs, la réduction des apports internes (occupants, bureautique, ECS, éclairage,..) associée à une optimisation des scénarios d’occupation et d’utilisation des équipements permet également d’améliorer le confort d’été.
Ce bâtiment se caractérise par une inertie thermique , une isolation performante de l’enveloppe.
Au-delà des solutions techniques mises en œuvre, la prise en compte des besoins, la co-conception et le comportement des ménages et des professionnels sont des leviers indispensables à la réussite des actions en faveur d’une amélioration du confort d’été.
Enfin, au niveau de la parcelle, la végétalisation, la nature et la couleur des revêtements des sols impactent également la perception du confort d'été.

Pour en savoir plus, consultez le rapport dans l'onglet "Documents"
Au-delà des enseignements économiques présentés dans ce retour d'expérience, la rénovation basse consommation génère des externalités positives telles qu'une réduction des consommations énergétiques et une augmentation de la valeur patrimoniale du bien autour de 10%. Elle améliore également le confort (thermique, acoustique, ....) au quotidien et réduit l'exposition aux risques de pathologies (respiratoire, ostéo-articulaire, ..) avec un système de ventilation performant et contrôlé. Enfin, elle réduit votre exposition à l'augmentation des coûts de l'énergie sur le long terme.
Le maître d'ouvrage a adopté désormais de nouvelles pratiques permettant de limiter les surchauffes estivales (Gestion des volets ou occultations, et aération nocturne).
Il est très satisfait de l'accompagnement et de la qualité des travaux réalisés. Il constate une amélioration du confort acoustique et thermique dans son logement après les travaux mais a identifié un bruit lié à la ventilation double flux.
Si le projet devait bénéficier d'amélioration, le maître d'ouvrage chercherait des solutions d’occultations compatibles avec l'isolation par l'extérieur. Il éprouve des difficultés pour trouver un chauffagiste pour la maintenance de la chaudière faible puissance
Le projet a sollicité :
- 7 000 € d'aides de la Région Auvergne Rhône Alpes dans le cadre de l'Appel à Projet 1000 rénovations de logements basse énergie
- 7 550 € de l'ANAH
- Prime ASE et ASE département: 3 500 €
- 1 474 € via les CEE
- 2 864 € de Crédit d'Impôt Transition Énergétique
- 30 000 € d'éco-prêt PTZ